L’amour perdu n’appelle plus les douleurs, ni les plaintes, ni les pleurs. L’amour perdu n’est même plus sûr, peut-être n’a-t-il jamais existé, peut-être ne fut il qu’une illusions, douce, tendre parfois quand ses sordides prémices acceptaient l’oubli.
L’amour perdu n’est plus là, et je n’ai plus de regrets pour lui, il ne me manque plus, plus guère. Bien sûr, parfois, le cœur s’emplit de mélancolie et voudrait retrouver ces matins d’un autre printemps, ces soirs d’un été si lointain déjà.
Mais ce n’est plus l’amour que le cœur blessé cherche en vain. Ce ne sont plus que ces quelques semaines d’une jeunesse trop brièvement retrouvée et qui bien vite s’est enfui.