Encore un vendredi qui invitait au voyage, intérieur ou bien lointain. Il faisait moins froid, l’air tiède peu à peu s’immisçait et les arbres décharnés du matin verdissaient d’heure en heure. La pluie s’est ruée sur nous et nous a rincés, les images rêvées sont parties en un lieu inconnu de nous. Elles ne peuvent avoir disparu, elles sont là. Qui sait, peut-être ont-elles glissé dans un monde parallèle pour se mettre à l’abri.
Elles ont bien fait. Les infortunés parapluies furent transpercés et la foudre menaça les rares amoureux qui, insouciants, bravaient la tempête.
Le calme est revenu, le soleil a repoussé les lourds nuages qui le séparaient de nous.
Images, revenez !