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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 09:33

 

 

Matins brumeux d’une ville du nord

Vous n’êtes plus qu’un souvenir

Mais vous ne pouvez pas finir

Si je vis vous vivez encore 

 

Résonne toujours le carillon

D’un air puissant à toutes les heures

Le demi le quart petit bonheur

Il se répète à toutes saisons

L’été seulement c’est le concert

Blanches noires ou rondes et doubles croches

S’envolent en chœur depuis les cloches

Du beffroi qui cache l’amer

 

Géant d’osier chante en juillet

Un rigodon pour le Binbin

Qui louche même au delà du vin

Qui se perd quand il est mouillé

Parfois c’est l’automne qui revient

Alors on chasse le chagrin

Du vieux Gayant dont le destin

Est d’oublier le mal le bien

 

L’ennui se perd sur les terrils

Avec l’écho de nos beffrois

Abandonnés seuls dans le froid

De ces matins d’été transis

Une ville du nord tarde à mourir

Debout et fière du temps morose

Où elle narguait la silicose

Sans la guérir sans la guérir

 

Grand-père je t’ai retrouvé

Sur l’escalier que nous montions

Rouge comme les briques de nos maisons

Grand-mère ton âme m’a repêché

Vous êtes partis bien sûr je sais

Depuis longtemps ch’gardin grin d’dint

Est votre hiver sans un matin

Mais vous vivez si j’ai rêvé

 

Matins brumeux d’une ville du nord

Vous n’êtes plus qu’un souvenir

Mais vous ne pouvez pas finir

Si je vis vous vivez encore 

 

MatinBrogneUsines

 

PS: ça a été écrit vite fait ce matin dans le métro, et si quelqu'un veut y mettre une musique, c'est venu comme une chanson.

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29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 06:39

Il faut prendre notre mai en patience ! Bien sûr, les marchands de parasols font grise mine, sans doute rejoints par ceux de barbecue et de saucisses. Mais pensons donc à ceux qui vendent des parapluie. Et n’oublions pas les bouchers qui d’habitude à cette saison ne savent plus comment se débarrasser de ce qu’il est convenu d’appeler les « bas morceaux ».

 

 

Allons, ne soyons pas si pressés de faire griller une côte de bœuf ou un travers de porc au grand air. Attendons pour laisser presque brûler quelques pommes de terre dans la braise. Et retournons en cuisine, sortons les marmites et ne délaissons plus ni le gite, ni la macreuse et encore moins la joue de bœuf ou bien entendu sa queue tout aussi indispensable à un bon pot-au-feu ! Avec un peu de chance, on trouvera au marché quelques navets nouveaux que l’on évitera de laisser trop cuire si l’on veut les retrouver entiers.

 

 

J’aurais pu en faire une chanson, mais ce n’est pas venu comme ça. Alors ça en restera là.

 

 

Prenons notre mai en patience.


Henry IV et la poule au potOu une poule au riz, bien sûr.

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27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 11:29

Il y a quelques années, Georges Moustaki écrivit une chanson. Il m'apprit à cette occasion, à moi et à beaucoup d'autres, l'existence d'un petit ouvrage que tout le monde devrait avoir lu et dont il existe aujourd'hui de nombreuses versions librement accessibles puisqu'il est assez ancien pour être dans le domaine public.

 

Je voudrais rendre grâce a celui qui peut-être
A été mon premier et mon unique maître
Un philosophe mort voici quelques décades
Mort de son propre choix ni trop vieux ni malade

Il n'était pas de ceux qui entre dans l'histoire
Nous sommes peu nombreux à servir sa mémoire
Il ne se posait pas en saint ou en prophète
Mais cherchait avant nous le bonheur et la fête

Il rêvait d'une vie que l'on prend par la taille
Sans avoir à la gagner comme une bataille
Nous disait que la terre était pleine de fruits
Et de pain et d'amour et que c'était gratuit

Il parlait de ne plus jamais plier l'échine
Ni de se prosterner devant une machine
Il souhaitait pour les générations futures
De ne souffrir jamais d'aucune courbature

Sans vouloir enseigner sa parole était claire
En cela peut-être elle est révolutionnaire
Je voudrais rendre grâce à ce maître en sagesse
Qui ne nous arrivait ni d'Orient ni de Grèce

Je voudrais rendre grâce à ce maître en sagesse
Qui ne demandait que le droit à la paresse

 

Le texte de Georges Moustaki, lui, n'est pas dans le domaine public. M Nègre va-t-il faire une jaunisse si jamais il découvre que ce texte, hautement subversif, circule ainsi. 

 


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23 mai 2013 4 23 /05 /mai /2013 14:43

Le jeune facteur est mort
Il n'avait que dix-sept ans

L'amour ne peut plus voyager
Il a perdu son messager

C'est lui qui venait chaque jour
Les bras chargés de tous mes mots d'amour
C'est lui qui tenait dans ses mains
La fleur d'amour cueillie dans ton jardin

Il est parti dans le ciel bleu
Comme un oiseau enfin libre et heureux
Et quand son âme l'a quitté
Un rossignol quelque part a chanté

Je t'aime autant que je t'aimais
Mais je ne peux le dire désormais

Il a emporté avec lui
Les derniers mots que je t'avais écrit

Il n'ira plus sur les chemins
Fleuris de roses et de jasmins
Qui mènent jusqu'à ta maison
L'amour ne peut plus voyager
Il a perdu son messager
Et mon cœur est comme en prison

Il est parti l'adolescent
Qui t'apportait mes joies et mes tourments
L'hiver a tué le printemps
Tout est fini pour nous deux maintenant

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22 mai 2013 3 22 /05 /mai /2013 06:09

 

 

M’a-t-on fusillée pour l’amour de la liberté ou celui des allemands ? Ou pour l’illusion d’avoir vécu ?

 

Longtemps, je regardais avec crainte les camions militaires, encore nombreux, qui circulaient dans les rues que je fréquentais, à vélo souvent, dans cette ville au passé perdu qui était aussi et encore une ville de garnison, longtemps après avoir perdu ses remparts, ses forts et son importance stratégique. J’aurais pu me méfier des camions militaires comme des autres qui, lancé à trop vive allure, menaçaient le pauvre cycliste qui se rangeait comme il pouvait. Mais c’était autre chose, cela renvoyait au-delà de ma conscience, à une vie antérieure.

 

Les âmes existe-t-elles ? Reviennent-elles errer encore là où elles ont été ? Tout porte à croire que non, tout porte à croire que la fin est vraiment la fin, sans retour. Et pourtant, je craignais les camions militaires. Mais ces camions, je ne les reconnaissais pas, ceux que je voyais n’étaient pas ceux qui m’imprégnaient. Les âmes changent peut-être d’époque et de lieu. Pour le temps, cela ne pouvait être bien ancien puisqu’il y avait ces camions. Mais pour le lieu, tout était ouvert : le monde se relevait à peine d’une époque de terreur et si mon âme avait connu un corps quelques années plus tôt, ce pouvait bien être fort loin de cet endroit où les camions militaires m’inquiétaient.

 

M’avait-on vraiment fusillée ? Je le saurai peut-être au prochain passage s’il en est un.

 

Montvalerienclairière
Clairière des fusillés au Mont Valérien
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21 mai 2013 2 21 /05 /mai /2013 06:09

Ce gamin assis face à moi me donne la nausée. Comme tous ceux de sa génération, il porte des écouteurs, ou plutôt un casque qui diffuse une musique que je n’entends pas cette fois car la marque de cet appareil, bien visible, montre à la fois que le son doit être de bonne qualité technique et que le jeune homme est de bonne famille.

 

Il arbore fièrement la marque de son université « Léonard de Vinci » sans même se rendre compte qu’elle est une insulte à la mémoire du génie de la Renaissance. Car s’il me donne la nausée, ce jeune type qui pourrait n’être qu’ordinaire, c’est à cause de ce qu’il lit. Il pourrait avidement dévorer du Dostoïevski, ou se reposer sous « un ciel bas et lourd qui pèse comme un couvercle », ou même apprendre les rudiments de l’économie de marché en lisant « Obelix et Compagnie ». Mais non, il a dépassé ce stade, il est plongé dans un ouvrage épais de plusieurs centimètres qui traite de « futures » et autres outils de la spéculation financière. Monsieur a un rêve : être « trader ».

 

Et c’est pour cela qu’il me donne la nausée. Monsieur méprise probablement ces morts errants qu’il rencontre pourtant, forcément, et qui réclament de leur antienne anonyme l’aide de tout un chacun en expliquant qu’ils sont au choix handicapés, victimes d’un plan social, séparés avec leur petit enfant à charge ou que sais-je encore. Monsieur le futur trader est au dessus de cela.

 

Les formules mathématiques que j’aperçois sont très complexes, les comprendre requiert une capacité comparable à celles qui sont nécessaires pour construire un pont sans qu’il s’effondre, pour analyser les flux atmosphériques et prévoir correctement le temps, pour identifier la façon dont un virus s’attaque au corps humain et le détruit. Oui, ces formules mathématiques ont besoin d’une intelligence sinon supérieure du moins agile et performante.

 

Seulement, le but de cette intelligence là n’est pas de créer, de guérir, d’améliorer le vie et le sort de l’humanité, non, il s’agit juste de mettre au point et de faire fonctionner des algorithmes permettant de capturer la richesse en détournant les flux financiers de leur rôle. Le trader ne crée aucune richesse : il ne fait que développer la captation de celle qui est créée ailleurs, au profit de quelques- uns.

 

Voilà pourquoi ce gamin ne donne la nausée. Il est le produit d’une société où l’individualisme écrase tout, où on peut avoir pour idéal de s’enrichir par n’importe quel moyen, fût-ce au prix de la misère accrue de tous les autres.

 

Qu’est donc cette société qui crée des morts errants pour permettre à quelques-uns de se vautrer dans le luxe. Qu’est donc une société qui mobilise les plus belles intelligences non pour créer, non pour améliorer la vie mais pour améliorer les méthodes de captation de richesse permettant à quelques proxénètes qui pratiquent de plus l’exil fiscal de s’enrichir encore.

 

Et qu’est donc une société qui insulte Léonard de Vinci en osant donner son nom à une officine qui enseigne ce modèle de prostitution des cerveaux ?

 

 

Etudes turbulences - Léonard de Vinci
Les turbulences,
bien complexes et étudiées par Léonard,
seraient incomprises si les cerveaux s'étaient,
dans le passé,
vendus à la captation de richesse
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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 06:09

Pou

Le foule m’écrase, je ne suis qu’un pou. Le bruit m’oppresse de ses phrases qui n’ont aucun sens, probablement pas même pour ceux qui les lancent. Visages inconnus, croisés peut-être hier sans laisser le souvenir que gravent les rencontres. Les gens. Nous sommes les gens, nous nous ignorons le matin comme le soir.

 

La lumière des néons donne un teint livide à ces visages qui ne cherchent guère celle du jour, trop chère, trop réservée. De la musique, un livre ou plus sûrement un journal jetable permet à chacun de s’isoler. Moi, j’aligne des mots sans sens.

 

Il serait temps que cela finisse. Il faudrait retrouver l’odeur de la terre pour remplacer celle des souterrains. Vivre enfin.

 

 


Flying Flea G-ADMH

Pou du ciel (1935)

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15 mai 2013 3 15 /05 /mai /2013 10:55

« Ce que vous avez écrit là est très différent de vos autres textes » me dîtes-vous. Certes, cela ne ressemble pas tant que ça à ce que vous avez lu et que d’autres ne trouveront plus ni ici ni ailleurs. Et ce n’est pas non plus bien proche de ce qui reste accessible et fut pourtant inspiré par le même état.

 

Ma divagation andalouse survint, par coïncidence ou par nécessité, à la date anniversaire d’une autre fête, que j’évoquai dans cette promenade, et qui fut l’origine d’autres écrits aujourd’hui sagement rangés loin des yeux curieux qui ne les comprirent pas et de ceux autrement tournés qui ne les reçurent pas. Cette Andalousie lointaine et mystérieuse, c’est vous bien sûr, et cette colline ressemble trop à cette partie de vous que l’on désire et que je ne caresserai pas puisque vous êtes et devez être inaccessible.

 

Les mots sont un exutoire, ils calment cette agitation qui échauffe trop les sens. Vous ressemblez à celles qui furent l’instrument d’un vice qui m’oppressait et me rongeait jusqu’à ne laisser qu’une charogne putride incapable de vous séduire. Vous n’êtes ni la sœur ni la fille de ces belles oubliées qui furent compagnes d’un instant ou parfois d’une plus longue route et qu’il n’était pas besoin de courtiser puisqu’il suffisait de respecter quelques règles connues de nous. Etes-vous différente de toutes celles-là ? Il me plait de le penser et d’espérer de vous le don de l’esprit, tellement plus précieux que le corps.

 

Pourtant, je vous retrouve dans ces fanges où parfois d’autres surgirent. Etes-vous, encore, un de ces diamants qui attendent dans leur écrin rouillé ou n’êtes-vous que pacotille présentée en un joli paquet orné de paillettes qui n’ont en commun avec l’or que de briller, de loin. Qu’allais-je traîner dans ces bouges sordides où vous non plus n’aviez rien à faire, à moins que nous n’y allions tous deux rejoindre notre destinée contre laquelle il n’est pas besoin de lutter puisque nous sommes vaincus d’avance.

 

Alors, tant qu’à être perdus, perdons nous ensemble.

 


 

 

 

http://media1.voyages.woopic.com/medias/images/voyager-en-images/normales/campofrio-andalousie-espagne-europe_89162.jpg

Bis repetita

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 13:04

C’est la saison ! Pas celle des cerises, pas encore puisque le printemps est maussade, celle des examens, celle qui revient à date fixe imperturbablement qu’il fasse beau, qu’il fasse mauvais, que mai tourne en pluviôse ou anticipe thermidor.

 

Depuis quelques jours, des groupes de jeunes gens, bien calmes, bien propres, ont envahi les rames de trains de banlieue et de RER. On les reconnaît facilement : ils ne savent pas bien si l’arrêt où ils vont sera marqué, et s’en inquiètent. Ils ne ressemblent guère aux usagers habituels, plus jeunes, moins endormis dès le matin aussi. Et puis, on les entend parler. Ils commentent ces épreuves, ce qu’ils ont raté, ce qu’ils ont réussi, du moins de la façon dont ils le ressentent et parfois ils s’aperçoivent que peut-être ce n’est pas aussi bon, ou aussi mauvais. Et ils s’interrogent sur l’avenir : pas tellement sur le chômage qu’on leur promet d’éviter dans ces écoles souvent à but fort lucratifs qu’ils fréquentent mais plutôt sur la suite de leurs études, sur l’inscription pour l’année prochaine.

 

La mode en ce moment, c’est l’alternance. A première vue, tout le monde est gagnant : l’étudiant prend contact avec ce monde du travail qui sera celui de ses quarante prochaines années et l’entreprise, qui doit en principe lui transmettre un savoir-faire à défaut de savoir tout court, reçoit un salarié assez bon marché qu’elle a tout loisir de tester avant, si vraiment cela en vaut la peine, de l’embaucher. Mais évidemment, les margoulins de la formation privée se sont introduits là dedans et ce que l’on entend dans ces trains n’est guère réjouissant. Telle « école » réclame des frais d’inscription élevés, des chèques de caution en arguant que l’entreprise va les payer et que ce n’est que dans le cas, annoncé improbable, où finalement l’étudiant ne trouverait pas cette entreprise que cet argent lui serait réclamé. Pourtant ces étudiants savant bien quelle est la réalité : ces officines à but lucratif déploient peu d’efforts pour « placer » leurs élèves, puisque cela n’est en réalité pas leur objectif et que seul compte leur résultat financier. Bien sûr, certains organismes sont sérieux et beaucoup d’étudiants sont très satisfaits d’avoir opté pour cette alternance qui leur assure à la fois une formation reconnue, une expérience qui leur permettra de trouver plus facilement un vrai boulot, mais aussi un relatif confort matériel, même si pour l’instant, dans le train qui les conduit au centre d’examen, le confort est plutôt celui d’une boîte de sardines.

 


 

Rainier Cherries

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9 mai 2013 4 09 /05 /mai /2013 06:09

C’est le nouveau fantasme sécuritaire à la mode, ça s’appelle l’imprimante 3D. Peut-être devrais-je commencer par dire ce que c’est car tout le monde ne le sait pas forcément. Le terme d’imprimante est un peu abusif car cet appareil fabrique des objets en volume et non un dessin sur une feuille ou sur quelque support que ce soit. Techniquement, ça rappelle un peu les imprimantes dites « à jet d‘encre » que bien des gens utilisent, ou la poche à douille qu’on utilise en pâtisserie. D’ailleurs, cette dernière comparaison est plus appropriée puisque le pâtissier l’utilise pour construire des volumes. L’idée est simple : une réserve de matière et un conduit, une buse, permettant de guider l’envoi de cette matière où l’on veut.

 

Bien sûr, l’imprimante 3D exploite les ressources du logiciel et permet de reproduire un objet à partir de sa modélisation, de son plan donc, suivant des normes que la machine comprend. Elle propulse dans l’espace un jet de matière plastique qui se solidifie et prend, par accumulation, la forme que l’on veut. C’est même un peu plus subtil que cela puisqu’on peut utiliser plusieurs matières, comme par exemple un composé soluble que l’on fera disparaître un peu comme dans la technique de la cire perdue pour les sculptures en  bronze.

 

En quelques lignes, difficile d’en dire plus. Ça deviendrait vite rébarbatif et de toute manière, il existe sur le web bien des articles décrivant cela d’une façon beaucoup plus précise et juste que je ne saurais le faire. Et puis, ce n’est pas pour ses prouesses technologiques que je voulais en parler.

 

Oui, l’imprimante 3D est le nouveau fantasme sécuritaire qu’on commence à voir sortir dans les gazettes. C’est que, grâce à elle, et pour un coût assez abordable, tout un chacun va pouvoir transformer son garage en manufacture d’armes ! Et ça ne vous rappelle rien ? Moi, ça me fait penser à ce que j’entendais il y a maintenant près de 20 ans, quand internet commençait à peine à sortir du milieu de l’informatique. Que n’a-t-on entendu à son propos : repaire de criminels, de pornographes, de pédophiles, de tout ce qui pouvait faire horreur au grand public. Ceux qui agitaient ces idées rétrogrades n’ont pas empêché internet de se répandre et de devenir ce que nous connaissons. A vrai dire, je pense qu’ils ont assez retardé son évolution pour en reprendre largement le contrôle et en faire ce magma commercial qui n’a plus grand-chose à voir avec ses débuts.

 

L’imprimante 3D peut devenir un outil bon marché permettant à chacun de fabriquer à peu près n’importe quoi. Certes aujourd’hui c’est en plastique, mais il faut comprendre que derrière ce mot, se cache une réalité bien différente des idées reçues. On fait par exemple des avions « en plastique » de nos jours, et ils sont plus solides que ceux en métal. Il est vrai qu’alors, on parle plus facilement de « fibres carbones » que de plastique.

 

Et fabriquer n’importe quoi chez soi, on peut comprendre que cela dérange certains intérêts qui savent par ailleurs très bien utiliser leur pouvoir pour influencer les évolutions de la société et les retarder le temps qu’ils les absorbent et les retournent à leur profit. L’imprimante 3D, c’est la fin de l’obsolescence programmée ! La fin de ces appareils fort cher que l’on jette parce que la pièce qui permettrait de les réparer, qui ne coûterait presque rien pourtant, n’est « plus » disponible.

 

L’imprimante 3D n’est pas plus une machine à fabriquer des fusils d’assaut qu’internet n’est un repaire de criminels. Dans les deux cas, ce sont des dérives qui existent mais pas du tout la voie principale.

 

 

IORDbot quantum

Imprimante

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