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10 février 2013 7 10 /02 /février /2013 12:31

Drôle d'idée. J'ai relu ces textes semés ici sans autre but que celui d'apaiser un coeur où les mots bouilonnaient.

 

Certains, je ne les ai pas reconnus. D'autres, oubliés, je les ai retrouvés. Et quelques uns, je les ai vus comme si hier seulement ils étaient partis vivre leur vie.

 

Par exemple la "trilogie" composée de "Une rue", "Lettre à ne pas envoyer" et "La même rue" dans la rate... Présent...

 

Et puis "Francine", forcément... Mais ça, je n'y peux rien.

 

J'aime bien la "rafale de haïkus" aussi. Sur d'autres haïkus, je suis beaucoup plus perplexe...

 

Juste un petit commentaire à moi même, en passant. La marmite bouillonne un peu.

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30 septembre 2011 5 30 /09 /septembre /2011 14:39

Je n'ai pas été voir la page.

 

Si j'ai des problèmes d'inspiration, je n'écris pas. Et si j'écris, ce n'est pas que j'ai de l'inspiration, c'est juste que c'est ainsi, que la force qui oblige à écrire me pousse.

 

N'en est-il pas ainsi de tout un chacun?

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29 septembre 2011 4 29 /09 /septembre /2011 09:52

Lui, cela fait plusieurs fois que je le croise. C’est un homme « d’un certain âge » comme on disait autrefois dans les milieux bien pensants. Un vieux con usé si on regarde le monde d’un point de vue de DRH moderne et décomplexé. Au premier abord, on pourrait le confondre avec n’importe quel autre mort errant qui vient le matin, ou le soir, quêter dans les voitures des transports en commun parisien. A quelques détails près, son discours n’est pas très différent de celui des autres. Seulement, on pourrait aussi le confondre avec les voyageurs ordinaires qui se rendent au travail. Et d’ailleurs, il ne demande que ça, ce mort errant là, redevenir l’un de ces fantômes anodins qui tous les matins empruntent ces trains surchargés pour se rendre à un travail qui le plus souvent les ennuie.

 

Mais voilà, lui, il ne dit pas « je m’appelle Machin, j’ai une petite fille ou un petit garçon, rester propre, donner à manger… ». Non, il raconte simplement ce qui lui arrive. On comprend qu’il a été semblable à tous les jeunes cons du métro, sûrs d’eux, sûrs que la vie les accueille en héros et ne leur réserve pas de coup tordu. Il a été comme eux, sans doute lui aussi un jeune homme brillant. Il parle de mathématique, emploie des mots que sans doute personne, ou presque, ne comprend. Il dit qu’il a perdu son travail, qu’à 56 ans il est juste un vieux rebus dont on ne veut plus mais qu’il ne perd pas espoir.

 

Aujourd’hui, il annonce qu’il a retrouvé du travail. Un peu de travail. Quatre heures par semaine et autant de transport. Alors il continue de faire la manche, parce qu’on suppose qu’il n’a pas encore reçue sa paie. Parce que de toute manière, quelques heures glanées ainsi, ça ne suffit pas pour vivre, quoi qu’on en dise dans les milieux bien pensants.

 

Je lui ai filé un euro. Et quelques mots. Au fond, ce sont peut-être les paroles échangées qui sont les plus importantes. Qu’avais-je à lui dire, moi qui allais tranquillement rejoindre mon travail, moi qui appartient à l’apparent camp des vainqueurs ? Pas grand-chose, juste que je sais, et que tous les jeunes cons qui nous entourent devraient savoir que dans ce monde de l’apparence où faire et savoir faire ne compte guère, tomber arrive.

 

Ce ne sont que quelques mots, évidemment…

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5 septembre 2011 1 05 /09 /septembre /2011 10:30


 

Quand j’étais élève, la rentrée des classes, c’était vers le 15 septembre. Nous avions ces deux semaines avant la reprise des cours, elles étaient à nous. Nous nous étions quittés fin juin, certains étaient partis en juillet, d’autres en août, et certains pas du tout mais quand septembre arrivait, tout cela était oublié et nous avions ces quelques jours, ceux où le soleil d’été se montre encore pour nous retrouver.

 

Nous savions qu’une fois les cours repris, l’automne, puis l’hiver arriveraient vite et nous profitions des derniers beaux jours. A vrai dire, dans mes souvenirs, je confonds les années. Septembre, c’était la foire de la ville, foire commerciale où nous traînions sans but. Le plus dur était de rentrer sans payer, nous y arrivions à force d’astuces diverses entre invitations collectées par ci par là ou quelquefois fort douteuses. J’ai oublié les jours de pluie, je ne garde en mémoire que ceux où la chaleur rendait plus forte l’odeur de la bière et des frites. Tout se mélange. Les années du lycée quand il était bien plus intéressant de s’installer au fond du grand café de la place d’armes que de déambuler dans des rues que, déjà, nous regardions de haut.

 

Elles n’était pas très passionnantes, ces rues, pour nos seize ans. Bien sûr, aujourd’hui, la nostalgie me fait voir une animation qui sans doute n’existait guère. Je revois quelques vitrines, car à l’époque, on les regardait encore les vitrines des petits commerces des rues d’une ville comme on dit moyenne, on ne rêvait pas devant les rayons des hypermarchés ou des centres commerciaux géants.

 

Et puis, pour voir les copains, il fallait aller là où on savait qu’ils seraient, là où ils savaient qu’ils nous retrouveraient à coup sûr. Ni internet, ni téléphones portables… Nous sortions pour nous voir, sans jamais savoir exactement qui serait là. Ni d’ailleurs où on se trouverait. « Le Globe », « L’Univers », le « Carnot », je pourrais en énumérer toute une liste mais à quoi bon, ils ont disparu, du moins tels que je les ai connus. D’autres générations nous ont succédé et ces jeunes là ont eu eux aussi leurs lieux comme celles qui  nous ont précédés avaient eu les leurs.

 

Septembre, mais là je pense aux années lycées, c’était le moment de redécouvrir le goût de la « Pale », la Pelforth Pale… Nous laissions la brune aux jours d’hiver. Tout se mélange et c’est le jour de la bourse aux livres qui me revient maintenant. A cette époque, il fallait acheter les livres, et si pour certains cela se faisait à la librairie, pour la plupart des élèves, les livres étaient d’occasion. Bizarrement, nous étions les vendeurs et les acheteurs de cette braderie qui se tenait sous les arcades du lycée, dans cette partie qui est devenue le collège et qui ensuite a disparu à l’occasion de la construction d’un nouveau bâtiment. La bourse aux livres, une semaine avant la rentrée, c’était la dernière occasion de retrouvailles pour ceux qui n’habitaient pas la ville. Il faut dire qu’à cette époque, le lycée, dès la sixième accueillait les meilleurs élèves de l’arrondissement et pas seulement ceux du quartier. Certains parcouraient, dès dix ans, quinze ou vingt kilomètres en bus. Moi, c’était à vélo que je me rendais au lycée. Sans doute mon souvenir d’enfant exagère-t-il l’immensité du garage à vélo où les mécaniques rutilantes, demi course et mobylettes étaient garées. Extenseurs et pinces à vélo… C’était bien avant le goût de la Pale…

 

Aujourd’hui, c’est la rentrée des classes. Et c’est une de mes dernières comme « parent d’élève ». J’ai toujours détesté cette expression « parent d’élève » mais enfin, il faut bien désigner cela. Déjà, les matins où je passais à l’école primaire avant de partir travailler sont loin. Les enfants sont grands, comme on dit et il y a bien longtemps que je n’ai plus à accompagner personne, sauf quelques jours exceptionnels, jours d’examens. Mais là, c’est juste la rentrée. Quelle drôle d’idée de ne pas laisser le mois de septembre avancer un peu en vacances.

 

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5 août 2011 5 05 /08 /août /2011 09:52

C’est un homme qui fait la manche dans le métro, un de plus. Pourquoi m’a-t-il touché celui-là ? Pourquoi m’a-t-il fait chercher les quelques pièces qui restaient dans mon porte-monnaie ? Qu’avait-il de plus, ou de moins, que tous les autres qui récitent leur antienne sans plus même, sans doute, savoir ce qu’ils disent.

 

Celui-là racontait sa vie, comme les autres. Mais il parlait de son métier, de son âge, de ses cinquante-sept ans faisant de lui un rebus de la société. Cet homme là, fut certainement un jeune homme brillant à qui l’on promettait le monde. Il a sans doute vécu, fait carrière peut-être, jusqu’à ce qu’on le jette, usé, à l’occasion d’un nouveau plan social pour le remplacer par un plus jeune, moins cher, plus crédule, plus à la mode, plus obéissant aussi. Il ressemble à ces morts errants de mon « Crime passionnel » dont je n’ai jamais su écrire le dénouement.

 

Tiens, un autre a surgi pendant que j’écris. Je reconnais sa voix, je reconnais ses mots. Je ne lui donnerai pas. Il réclame le respect, l’exige plutôt, il est presque menaçant. Il est beaucoup plus jeune que l’autre, il n’a pas le même passé. Sans doute me touche-t-il moins, ou pas du tout. Son histoire ne me rejoint pas.

 

C’est l’autre, le premier, qui m’a remué. Son histoire, je la devine. Elle pourrait être la mienne, elle pourrait aussi être celle de tous ces gens autour de moi qui ne l’ont pas regardé, tellement ils sont persuadés que rien ne peut leur arriver, à eux, eux de l’élite, de la banlieue ouest bien comme il faut. S’ils savaient.

 

En écoutant son discours, on comprend qu’il a fait des études, qu’il a eu un métier et en a vécu, probablement bien. Aujourd’hui, il lui reste quelques petits boulots, des cours de math comme au temps lointain où il était étudiant.

 

C’est un mort errant, un de ceux pour qui la société n’a pas de place, plus de place. Peut-être un ingénieur indien fait-il, pour presque rien, ce que lui faisait hier. Un ingénieur indien, si compétent et si bon marché, que l’on jettera à son tour le moment venu, quand il sera lui aussi devenu la variable d’ajustement qui permettra de gonfler le dividende. Pour l’instant, il n’en sait rien. Comme le mort errant ne savait pas, autrefois.

 

Je lui ai donné quelques pièces. Elles me manqueront peut-être bientôt, mais quelle importance ? Ce petit geste, presque insignifiant, de solidarité m’a rendu courage et force. J’ai envie de reprendre mon roman, et cette fois de ne plus me laisser engluer dans les dérives sentimentales ou dans des circonvolutions à peine plausibles qui m’ont éloigné de mon propos. Ce mort errant croisé ce matin, c’est lui mon vrai sujet. Aurai-je un peu de talent pour y revenir ? Mais en réalité, je n’en ai pas besoin car l’écriture est égoïste.

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25 juillet 2011 1 25 /07 /juillet /2011 14:45

  

 

 

Cet âne du Poitou

S’appelle-t-il Raffarin

Qui sont ses amis ?

 

Grosse boule poilue

Qui trimait dans les campagnes

Hier au Poitou

 

Toujours les campagnes

Quand elles sont électorales

Sont champs de promesses

 

L’âne est en campagne

Aux champs ou à l’isoloir

Il va doucement

 

 

 

Avouons le, c’est tellement mauvais qu’il aurait mieux valu ne pas l’écrire et encore moins le partager. Mais voilà, l’exercice était lancé…

 

http://a31.idata.over-blog.com/3/17/45/90/Photos---coucou-du-haiku/3BaudetsduPoitou.jpg

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22 juillet 2011 5 22 /07 /juillet /2011 11:00

Tiens, j'ai pensé à vous. A vous, à toi, je ne sais. Je passais dans une rue animée d'une grande ville chinoise quand je vis une enseigne: "sex toys". Je jettai un oeil et m'aperçus que les objets étaient exposés, bien visibles depuis l'autre côté de la rue et non cachés comme chez nous. Je ne fis que passer, je ne saurais décrire ces objets que je ne fis qu'entrevoir et qui m'envoyèrent un instant, si bref et si lointain, vers vous.

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23 avril 2011 6 23 /04 /avril /2011 09:07

 

Herman Van Rompuy

Pas Arnold Schwarzenegger

Est roi de l’Union



En voilà un qui s’inscrit dans les pires… Mais il est à propos ! Il a été inspiré par un article publié hier dans Libération qui évoque pour Arnie une carrière de « Presidentator » après celle de « Gouvernator ». Ce n’est ni sérieux, ni très intéressant.



Mais le journaliste en profite pour se moquer du très effacé, très discret Herman Van Rompuy en lui trouvant le sobriquet de Haiku Herman au prétexte que ce président dont tout le monde, et moi le premier, a oublié le nom est amateur de haïkus.



Mais c’est qu’il me devient subitement sympathique ce belge qu’on a mis là en espérant qu’il ne ferait aucune ombre à ceux qui se sont longuement concertés pour le trouver. Parmi ces hauts personnages fort imbus d’eux-mêmes, combien sont capables de dire ce qu’est un haïku, et pas même en en donnant une définition précise, juste en indiquant vaguement de quoi il s’agit…



C’est vrai, cela peut paraître dérisoire, ces petits textes, chargés de donner une éternité à l’instant éphémère, et un président de l’Europe qui en lirait, ou pire qui en écrirait, comment le prendre au sérieux ? Et pourtant, qu’elles doivent être épuisantes ces longues soirées de discussion où chacun fait des déclarations dont tous ses collègues chefs d’état savent bien ce qu’il faut penser. Sans doute Haïku Herman trompe-t-il l’ennui en écrivant quelques mots, en s’astreignant à cette forme d’expression. Il m’est plaisant de penser que c’est ainsi que cela se passe, et que ce n’est pas différent de ce qu’il m’arrive de faire lorsque des réunions dont l’utilité n’était dès le départ pas évidente s’éternisent sans que personne ne sache ou ne puisse prendre la moindre décision.



Et si, pour les prochaines élections, on demandait à chaque candidat de proposer une dizaine de haïkus ? Et si, au lieu de voter pour un homme ou une femme, on choisissait celui ou celle dont les haïkus nous ont plu ? Le résultat ne serait pas plus mauvais et au moins, les promesses destinées à n’être pas tenues pourraient être rangées.



Mais qui sait, c’est peut-être ainsi que l’on a désigné ce président de l’Europe que tout le monde a oublié.





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4 avril 2011 1 04 /04 /avril /2011 08:11

 

La forme de cette place surprend au premier abord : elle est en longueur et l’arrondi de ses extrémités renforce l’impression. Comme souvent à Rome, l’explication est dans l’histoire puisque la piazza Navona est l’emplacement du stade de Domitien. Un lieu dédié par l’empereur aux jeux sportifs à la mode des grecs. Il parait que l’empire décadent utilisa aussi l’endroit pour les combats de gladiateurs.

 

Il ne reste rien du stade antique, à moins que les pierres des édifices actuels n’aient été trouvées sur place, dans l’immense carrière que furent pour nos barbares ancêtres les ruines de Rome déchue. Là où les athlètes s’affrontaient, une fontaine baroque laisse le touriste perplexe. Quatre statues symbolisent les fleuves du monde tout en soutenant l’obélisque qui se dresse en son centre.

 

J’aime penser qu’en marchant sur cette place on croise les ombres des anciens, de ceux qui trouvèrent ici une mort violente, de ceux qui venaient juste y passer l’ennui que sans doute la ville géante leur apportait déjà.

 

A deux pas de là le Panthéon se dresse. Peu de bâtiments aussi anciens nous sont parvenus en bon état. Celui là est à peu près intact. Certes, on l’a pillé, lui retirant son marbre, son bronze, mais il est resté, probablement sauvé par sa transformation en église. Le Bernin, qui conçut la fontaine des fleuves de la place Navona, prit le bronze du Panthéon pour orner la basilique Saint Pierre. Mais qui se soucie encore du premier mineur, du premier fondeur. D’ailleurs, qui sait de quel autre pillage provenait ce métal dont on couvrit ce Panthéon…

 

C’est Rome, les ombres sont là, tellement nombreuses qu’on ne peut leur échapper. Je les sens me frôler. Quelques gladiateurs ont vu ce même Panthéon avant de mourir dans ce stade que Domitien avait fait construire pour d’autres jeux. Combien de générations depuis ce temps ont-elles pu, à leur tour, voir ce temple ? Il est là, presque immuable, immobile, lien entre tous ces hommes de siècles passés et futurs qui un jour, un soir, passent.

 

Piazza Navona, les ombres sont épaisses. J’ai du mal à avancer parmi elles.

 

 

Piazza Navona 1

 

Piazza Navona (image wikimedia commons)

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22 mars 2011 2 22 /03 /mars /2011 06:43

Je me rends compte que faire vivre deux blogs est assez difficile. D’autant qu’ils sont trois, mais le dernier, laissons le en dehors, il n’a guère de rapport avec les deux premiers.

 

Dans l’ordre d’apparition vient d’abord le blog du roman « Addiction », créé dans un moment d’égarement et sous la pression de l’urgence qui me tenait et me pressait d’afficher ce texte et de la partager par tous les moyens. Pour m’en libérer. Ce fut un demi succès car il m’a hanté encore pendant bien des semaines, des mois même. Dans les premiers temps, le blog fut tout entier dédié à la publication et aux derniers soubresauts de l’aventure amoureuse qui fut la cause de l’écriture de ce texte. A cette époque, j’ai aussi relaté mes pérégrinations dans le monde de la publication sur internet, mais aussi mes doutes sur ce que j’avais appelé roman. Ensuite, le blog est devenu le point d’accueil de billets que l’on peu qualifier d’humeur sur des sujets d’actualité. Mais j’avais aussi envie de montrer, de temps en temps, des textes qui me venaient, fonctions de l’humeur du moment sans que je me soucie particulièrement de leur qualité.


C’est pour cela que j’ai voulu créer le blog de Lyonnel Groulez. J’ai gardé ce nom, composé, ce n’est pas original, à partir d’éléments familiaux que j’avais imaginé parce qu’il me fallait bien apparaître sous un nom et que je n’avais pas envie d’utiliser ici celui que l’état-civil me connaît. Les textes qui je mets sur cet espace là ne sont pas liés directement à l’actualité, ce n’est pas là que je réagirai aux dernières déclarations des uns ou des autres, aux catastrophes qui écrasent le monde. Bien sûr, les textes sont aussi influencés par le monde. Et par les souvenirs de l’époque qui a produit « addiction ». Tout se rejoint.


Assez bizarrement, et sans véritablement que je l’aie cherché, de petites communautés assez disjointes se sont constituées autour de ces deux blogs. Encore que « communauté », et « autour », sont des mots assez abusifs. Disons, qu’il existe quelques habitués qui lisent assez régulièrement ce que je propose, comme je lis moi-même ce qu’ils proposent ailleurs. Et j’ai envie de continuer à faire vivre ces deux blogs.


Mais c’est difficile, cela demande du temps et il faut choisir où publier un texte. J’ai bien envie de réserver dorénavant le blog addiction à mes billets d’humeur, que j’aimerais quotidiens. Peut-être vais-je aussi me décider à y publier le reste de ce texte, mais rien n’est sûr tant je suis aujourd’hui persuadé que ce texte a besoin de beaucoup de travail, et d’un travail que n’ai guère envie de faire, que ne suis pas capable de faire.


Voilà, ce qui devait être dit l'est.

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