Les écrits de Lyonnel Groulez, romans, récits, et textes divers
La tentation est là, pourquoi y résister ? Habemus papam Hélas pour nous qui voulions Un pape épicé On dira François Que le « un » eût épicé Habemus papam Jouer avec les mots, au matin, alors que le sol est encore recouvert de ce tapis blanc comme la...
C’est le nouveau fantasme sécuritaire à la mode, ça s’appelle l’imprimante 3D. Peut-être devrais-je commencer par dire ce que c’est car tout le monde ne le sait pas forcément. Le terme d’imprimante est un peu abusif car cet appareil fabrique des objets...
Si la Garonne elle avait voulu, elle aurait absorbé le Danube. Mais elle n’a pas voulu quitter son cher pays de Gascogne. Du moins ça, c’est ce que chantait Julos, le wallon, un cousin en quelque sorte. Car en réalité, si la Garonne s’est avérée casanière,...
J'espère encore que ma candidature au ministère du droit à la paresse, sis rue Paul Lafargue (il n'y en a pas à Paris, quelle erreur, mais quelques unes en banlieue), sera étudiée en Haut Lieu (à la relecture, les majuscules s'imposent). J'y déclarerai...
Il faut prendre notre mai en patience ! Bien sûr, les marchands de parasols font grise mine, sans doute rejoints par ceux de barbecue et de saucisses. Mais pensons donc à ceux qui vendent des parapluie. Et n’oublions pas les bouchers qui d’habitude à...
« 30000 sans-abris, faut-il qu’ils dévoilent leur patrimoine pour qu’on en parle ? ». RT @croixrouge 33.000 personnes sans abri en France : Faut-il qu'ils dévoilent leur #patrimoine pour qu'on en parle ? twitter.com/CroixRouge/sta… — PartiPirate (@PartiPirate)...
Ce gamin assis face à moi me donne la nausée. Comme tous ceux de sa génération, il porte des écouteurs, ou plutôt un casque qui diffuse une musique que je n’entends pas cette fois car la marque de cet appareil, bien visible, montre à la fois que le son...
Cette fois, elle n’est plus là : la Seine a disparu. Je ne la verrai plus, le matin, ma tasse de café à la main. Elle coule pourtant, indolente malgré tous les cadavres qu’elle charrie, toutes les saloperies que les hommes cupides lui laissent. Elle descend...
Des hortensias dans la vitrine d’un fleuriste. La boutique n’est pas encore ouverte, il est trop tôt pour elle bien que la ville soit déjà animée et que depuis longtemps les boulangers aient formé leurs pains, que depuis longtemps les cafés aient été...
Matins brumeux d’une ville du nord Vous n’êtes plus qu’un souvenir Mais vous ne pouvez pas finir Si je vis vous vivez encore Résonne toujours le carillon D’un air puissant à toutes les heures Le demi le quart petit bonheur Il se répète à toutes saisons...
Hier c'était donc le jour de Paris-Roubaix. Comme toujours quand je suis loin, j'ai allumé ma télé pour regarder. Je regarde peu la course, elle m'intéresse beaucoup moins qu'à dix ans quand je rêvais de Poulidor. Je me souviens avoir vu passer les champions,...
Cette année non plus je ne serais pas au bord de la route. Route, le mot est fort pour désigner ces chemins pavés où le reste de l'année il passe surtout des engins agricoles. Il y a bien longtemps que l'on a goudronné les routes un peu importantes et...
Le foule m’écrase, je ne suis qu’un pou. Le bruit m’oppresse de ses phrases qui n’ont aucun sens, probablement pas même pour ceux qui les lancent. Visages inconnus, croisés peut-être hier sans laisser le souvenir que gravent les rencontres. Les gens....
Vendredi ! Chaque semaine, je m’offre, pour deux euros, le droit de rêver. Aujourd’hui, ce sont cent millions qui sont proposés. Oh, je sais bien que les probabilités sont contre moi, qu’il est presque impossible que je reçoive demain cette fortune. Oui,...
C’est un froid un peu vif, pas glaçant, non, mais pas une simple fraicheur. L’air est immobile de l’Atlantique à l’Oural, paraît-il. Février, les jours allongent, cette année comme toutes les autres et le soleil d’hiver luit plus qu’il ne brille. Au loin,...
Café refroidi Belles femmes des années folles Espérez encore Hiver ou printemps Instant figé sans couleurs Tout en noir ou blanc Belles endormies D’un moment d’éternité Pour toujours présent Mes grands-mères Enfin retrouvées si jeunes Laissez moi rêver...
Cet âne du Poitou S’appelle-t-il Raffarin Qui sont ses amis ? Grosse boule poilue Qui trimait dans les campagnes Hier au Poitou Toujours les campagnes Quand elles sont électorales Sont champs de promesses L’âne est en campagne Aux champs ou à l’isoloir...
Il se sent mal, inactif, inutile. L’image de l’eau lui revient : le canal, le fleuve. Il voit son cadavre flotter entre deux eaux. Il sait qu’il doit lutter, chasser les pensées morbides. Toutes ces dernières semaines, la chasse qu’il a menée l’a tenu...
Il est présomptueux de reprendre un titre comme celui du grand Charles. Non, pas le général, le poète, Charles Baudelaire. Alors, je n’ai pas pris « spleen », j’ai joué, comme un vulgaire traducteur automatique, à remplacer ce mot qu’il n’avait pas pu...
Je parcourai un blog que j'avais l'habitude de fréquenter, puis que j'avais oublié et que je retrouve avec plaisir. Allez-y. Vous verrez, c'est très différent d'ici, et pourtant il parle de moi ce Marcel qui pourrait être un cousin ou un grand frère....
Mars est revenu, il fallait s’y attendre. Depuis un moment, les jours étaient plus longs et, trompeurs, moins froids aussi. Quelques fleurs au jardin s’étaient montrées. Les crocus affichaient fièrement leurs corolles jaunes, violettes ou blanches tandis...
Chapitre précédent : Résolution Il a pris sa résolution et a quitté la foule parisienne. Il est chez lui, il est seul à nouveau, vraiment seul cette fois, pas simplement isolé du monde. Il a condamné cet homme mais que sait-il de lui ? Pas grand-chose....
En réalité, c'est en partant de Korhogo, principale ville du nord de la Cote d'Ivoire, une trentaine de kilomètres à l'ouest de Ferké, que l'on découvrait des mines de fer tout à fait artisanales et des haut-fourneaux dont le fonctionnement est certes...
Il marche. Il est seul. Il ne sait pourquoi, ni comment, il s’est retrouvé rue de l’Université, il ne reconnaît pas l’immeuble où il a habité près de trente ans plus tôt. Pourtant, la rue n’a guère changé, elle devait être déjà très semblable à ce qu’elle...
Pour le coucou du haïku, cette semaine, le thème sort de l'ordianire: "Le sol gronde de nouveau en Sicile". Je suis curieux de lire ce que cela va inspirer. Quant à moi, j'ai préféré en rester à la première impression donnée par la photo choisie, impression...