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1 novembre 2010 1 01 /11 /novembre /2010 09:40


Aujourd’hui, j’ai peine à croire les rares nouvelles que tu me donnes encore. Si certains détails sont faux, comment puis-je accepter le plus important. Si tu vis toujours là où je t’ai connue, pourquoi m’annonces-tu que tu es ailleurs ? Tu sais pourtant que je ne viendrai plus te rejoindre. Si tout a changé dans ta vie, pourquoi as-tu encore récemment répondu à certaines annonces ? J’aimerais mieux ne pas savoir cela, j’aimerais mieux ne pas douter de ton bonheur.

 

 

 

Te souviens tu de ce temps, hélas si lointain, où tu disais ne pas pouvoir me mentir ? Ce temps où tu me racontais tes malheurs et tes rares instants de bonheur. Ce temps où nous nous retrouvions souvent l’après-midi, ou le matin, ou trop rarement la nuit. La nostalgie s’empare de moi quand ton sourire revient en souvenir. Tes pleurs et tes cris d’horreur d’un jour qui était annoncé comme heureux sont présents aussi. En ce temps là, tu hésitais quelquefois et à la fin tu me disais la vérité.

 

 

 

Ton bonheur, je serais de toute manière incapable d’être celui qui te l’apporterait. Tu sais qu’il fut un temps, pas si lointain, non pas si lointain, où nous rêvions ensemble, à moins que nous n’ayons jamais fait que semblant de rêver ensemble, qui sait ? Ces rêves là sont passés, les as-tu faits, les fais tu, avec un autre. Ne crois pas que la jalousie se soit encore emparée de moi, j’ai renoncé à cela aussi et je sais que même si la solitude est encore ta compagne, elle ne me fera pas de place, elle ne s’effacera plus pour me laisser cette place que toi, tu m’avais donnée.



Et tu sais, toi, que mon cœur est restée accroché à celui d’une autre qui dit qu’elle n’en veut plus, à cause de toi, à cause de toutes les autres qui n’ont pas compté et que je n’ai pas comptées, à cause de tant d’autres choses sans rapport avec toi ni avec aucune autre. Souvent, elle veut m’envoyer te rejoindre mais sa colère l’empêche de savoir. De savoir qu’il fut un temps, pas si lointain, pas si lointain, où tu aurais accepté que je te rejoigne, où nous aurions pu. Je t’aimais, je l’aimais pourtant.

   

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