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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 07:08

 

Il arrive. Encore quelques jours et il sera là, aucune fuite ne sera possible.

 

 

Un an déjà qu’elle était, pour un soir, une femme aimante. Bien sûr, j’ai compris, beaucoup plus tard, qu’à ce moment là, ce soir là, les gestes n’étaient pas tous aussi sincères, aussi désintéressés que je l’imaginais alors. Bien sûr, je t’ai vue plus tard, te préparer pour une autre soirée, sans moi, avec un autre, qui n’eut pas lieu si j’en crois ce que tu m’as dit ensuite. Mais ces détails là, je les abandonne, je ne garde que ce que j’ai envie de conserver de toi. Ce fut une de ces soirées que l’on n’oublie pas, une de celles qui peuvent changer le cours d’une vie même si celle là n’a fait que détourner, un temps, celui des nôtres en les rapprochant, elles qui n’avaient rien en commun, elles que tout éloignait. Tout, sauf une circonstance que nous connaissons et qu’il n’est pas besoin de dire encore.



Cette nuit, nous le savons bien tous les deux, l’amour n’était pas invité. Ce n’est qu’ensuite qu’il est venu nous rejoindre, par effraction, poussé par d’autres hasards, d’autres coïncidences que nous n’avons pas cherchés. Nous eûmes les gestes de gens qui s’aiment, ce n’était qu’un jeu auquel il nous plaisait sans doute de nous laisser prendre. La tendresse ne nous rejoignit que plus tard et il me plait de penser qu’elle, au moins, est restée.



Il n’y aura plus d’autre nuit, cela aussi nous le savons depuis longtemps, toi comme moi. Je l’ai regretté, je me suis habitué et maintenant, je sais que c’est ainsi, que c’est mieux ainsi.



Tu as probablement eu d’autres soirées comme celle là, au moins une. A vrai dire, mon seul grand regret, c’est de n’avoir pas pu t’en offrir une autre où j’aurais, à mon tour, tout organisé, où tu te serais laissée conduire, doucement, vers la volupté.



Cela n’est pas arrivé. Bientôt, c’est seul que je penserai à cette nuit du mois de mars, il y a un an. Ce jour là, bien sûr, je t’aimerai.



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2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 10:38

 

Tout est au point mort, rien n’avance. Aucun de mes trois longs textes, romans s’il faut les qualifier, n’a changé depuis des semaines. Souvent, j’en ouvre un, il m’arrive d’y faire quelques retouches, mineures. Cela ne compte pas.

 

Il faudrait être heureux, ou désespéré, je ne suis que morose. Le souffle manque. J’arrive tant bien mal, plutôt mal, à exprimer ce spleen par de petits textes, par un méchant coup de gueule ailleurs. De temps en temps, je lis un texte qui me plait mais au lieu de me donner plus d’énergie, il m’enfonce encore en me montrant à quel point je suis incapable, moi, d’écrire quoi que ce soit qui ressemble à ce que j’aime trouver, écrit par d’autres inconnus qui ont juste envie de s’exprimer et de partager.

 

Mars est là. Il ravive quelques souvenirs troublants et déchire quelques blessures que je croyais bien guéries, ou au moins assez refermées pour ne plus risquer la gangrène.

 

Dois-je espérer le désespoir ?

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25 février 2011 5 25 /02 /février /2011 07:10

 

Qu’est ce qui m’a pris d’écrire cela, et surtout de l’afficher ici ? Sans doute ai-je eu besoin, ai-je et aurai-je besoin de vider ce cœur qui s’épuise à combattre sans plus d’espoir, ni d’un côté ni de l’autre, le silence et la colère de deux absentes. Et encore, si seulement ce pauvre cœur pouvait trouver un réconfort ailleurs, par le succès matériel mais là aussi rien ne va. Alors il reste les mots.



Et les mots des autres qui souvent me disent leur souffrance intérieure. Nous voilà bien avancés entre éclopés du cœur et du reste.



Je continue pourtant d’aligner les miens, de tisser sans but ce que personne ne lira vraiment. Cela m’importe peu, les mots doivent sortir de mon esprit torturé. Ils ne me soulagent guère, malgré l’évasion qu’un instant ils offrent mais si je ne les libérais pas, ce serait pire.



Pardonne moi donc, lecteur de fortune, envoyé ici par l’hypertexte exquis de dire sans plus de pudeur que j’ai mal et que les phrases que tu lis ne sont que mon sang déjà coagulé.

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18 février 2011 5 18 /02 /février /2011 10:01

 

J’ai encore un autre blog ! Celui-là, il n’est pas question d’en donner l’adresse ici, et donc aucun lien ne sera ajouté. Je l’ai ouvert à cause d’autres soucis que je n’ai pas envie de relier à l’activité qui est la raison de celui-ci, et de l’autre, le premier. Pourtant, sans m’en rendre compte, j’ai repris là-bas aussi cette habitude d’écrire.

 

Je pensais sur ce blog dont je voudrais éviter de trop parler donner quelques conseils à ceux qui se trouveraient dans une situation semblable à la mienne. Mais voilà que dès les premiers posts, je me suis mis à écrire de petits textes, créant même des personnages inspirés de la réalité certes mais réduits à ce qui m’importe. Je leur donne des noms, Piroulet, Fontemaur qui n’obéissent à aucune logique, sauf celle de mots qui défilent au moment où je cherche à les désigner. D’autres viendront.

 

Chaque nouvelle touche s’ajoute et compose petit à petit une histoire qui prend une forme plus romanesque alors que je pensais livrer un témoignage brut. Qui sait, un jour tout cela reviendra peut-être ici. Quand j’en serai sorti, car si cette page maudite n’est pas tournée, je n’y arriverai pas.

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16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 06:37

 

A quoi bon raconter des états d’âmes ? Si seulement j’étais poète, je les sublimerais et d’un rien endormi je ferais un astre dont personne, et certainement pas moi, ne saurait plus se détacher. Je ne suis rien, je n’arrive même pas à être un écrivaillon poussif. C’est à peine si j’ai su trouver quelques haïkus malingres. J’ai fondé tant d’espoir sur ces romans mais je m’essouffle avant d’arriver à exprimer ce qui m’a fait les commencer. Dépasser la vingtième page est si difficile.



Oui, à quoi bon encore écrire ainsi, j’ai un autre blog pour les petits billets qui me font tenir. Ici, je n’ai pas besoin d’ajouter un article chaque matin, ni chaque semaine d’ailleurs. Peut-être arrivera-t-il que j’y vienne souvent. Pas en ce moment. J’ai envie, mais çà ne vient pas. Les phrases commencent puis elle repartent, se cachent pour que je les oublie et gagnent ce jeu.



Ici, je voudrais que l’on trouve des textes que j’aimerais, que j’aurais fait. Mais mon cœur est trop vide et trop lourd pour me le permettre. Je dois ressusciter d’abord.

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12 février 2011 6 12 /02 /février /2011 07:11

 

Il est temps de faire le point. J’ai donc trois romans sur lesquels il m’arrive de travailler. D’abord, il y a « Addiction ». A la fin de l’été, je l’ai cru terminé, j’ai même été assez présomptueux pour l’envoyer à un éditeur, un seul, qui a dû pester en découvrant ce texte mal ficelé, pas mieux écrit que la palanquée de mauvais textes que quelqu’un doit malgré tout parcourir. Non seulement, je l’ai envoyé mais j’ai créé un blog pour le diffuser sur internet. Ai-je cru à l’intérêt de ce texte ? En réalité non, mais je devrais m’en libérer, après l’avoir écrit déjà pour me libérer d’un sentiment que je savais toxique et qui ne m’a jamais totalement lâché. Je voudrais le reprendre de l’extérieur, en m’éloignant beaucoup plus de la réalité qui me l’a inspiré et dont je me suis aperçu, en lisant mon texte, qu’elle avait été assez peu fidèlement transcrite. Des évènements importants sont absents, d’autres, inventés ou très modifiés, prennent une place exagérée. Et surtout, l’essentiel du roman est hors sujet : je voulais montrer une addiction et la rédemption, je me suis focalisé sur un amour sorti d’une histoire sordide dont beaucoup penseront qu’elle l’est restée. Ils ont tort mais j’ai trop mal écrit pour les convaincre. Je ne sais pas si je vais encore reprendre « Addiction », et je ne sais pas non plus si je vais publier d’autres passages. Je souffre encore de tout cela malgré le temps qui passe.

 



Ensuite, que faire de ce « Crime passionnel » ? Il n’est pas terminé, le sera-t-il un jour ? Il s’est enlisé dans une quête sans fin au point qu’à un certain moment, j’ai pensé qu’il fallait l’arrêter, ne pas finir l’histoire qui en réalité n’a pas d’importance, laisser l’éventuel lecteur imaginer la suite, car l’essentiel était dit. Lui aussi, je l’ai relu ces dernières semaines et ce ne sont pas que des petits défauts que j’ai trouvés. J’ai manqué de rigueur en voulant écrire sans plan, sans règle. Et je me suis trouvé à répéter des situations, des phrases entières. Il faut reprendre et corriger tout cela. Mais ce ne serait rien : je me suis perdu dans des voies improbables et peu crédibles qui prennent trop de place et m’ont distrait de ce que je voulais dire et montrer. Le début me plait assez, quelques passages aussi, mais beaucoup trop de pages sont ennuyeuses. Je vais sans doute le laisser vieillir un peu, l’oublier et y revenir quand je me sentirai prêt.



Enfin, un roman nouveau s’est emparé de moi. C’est une idée qui m’est venue et qui m’a obligé à écrire une dizaine de pages qui sont le début d’une histoire. Je n’en dirai guère plus ici, car rien ne prouve que ces premiers paragraphes auront une suite. Je l’évoque pourtant, comme pour me pousser un peu plus à avancer.



Voilà pour les romans. Après, il reste les petits morceaux. Quelques haïkus, en rafale ou isolés. Cela vient sans que je sache ni pourquoi ni comment. Parfois, cela me prend et puis il peut se passer des semaines sans qu’il ne se passe plus rien.



Et puis, il y a mes petits billets, sur le blog, l’autre. Ceux là aussi sont envahissants et puis, au gré des évènements, et des humeurs, ils tombent tous les jours ou plus rarement.



Sous une forme ou une autre, il faut bien écrire, n’est-ce pas ?

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10 février 2011 4 10 /02 /février /2011 13:11

 

Ecrire est nécessaire, mais est-il indispensable de publier, sous une forme ou une autre quand on n’est pas soi-même convaincu de la qualité de ce que l’on produit ? J’ai ouvert mon autre blog pour publier un roman dont aujourd’hui je ne sais plus trop ce que je dois faire, le lien est là, sur la droite de ce texte.

 

Ensuite, j’ai créé ce blog ci en pensant y mettre ce que j’écrirai d’autre. Seulement, ce que je n’avais pas prévu, c’est qu’à force de publier des billets sur le premier blog, il ne me resterait ni temps, ni surtout énergie, pour celui-ci. Alors il vivote.

 

Comme mes autres écrits en cours de rédaction… Le « Crime passionnel » est au point mort depuis des semaines. Et que dire de cet autre roman, commencé sur une idée qui m’a traversé et qui reste lui aussi là où je l’ai laissé, y ajoutant à peine quelques mots de temps en temps.

 

Pourtant, il m’est impossible de ne pas écrire.

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10 janvier 2011 1 10 /01 /janvier /2011 13:33

Oui, ce blog est endormi. Il a atteint le blog rank zéro auquel sont voués tous ses semblables.

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3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 21:09

Lyonnel Groulez n’existe pas, c’est entendu. Il fallait bien commencer par là. C’est un nom qui est apparu lorsque j’ai voulu publier sur internet un récit largement issu d’une expérience personnelle. J’ai écrit ce roman, puisque c’est ainsi que je l’ai défini, par nécessité et sans penser à une éventuelle publication, que ce soit sous une forme classique ou autrement. C’est seulement quand j’ai décidé que la dernière phrase était écrite que j’ai ressenti le besoin de le monter, qu’il soit lu. J’ai créé un blog spécialement pour le publier.

 

Et puis, une fois ce récit terminé, j’ai éprouvé le besoin de commencer un autre roman, un vrai roman cette fois, qui ne puise pas ses détails dans la réalité. Ce roman, c’est « crime passionnel ». J’ai commencé par en proposer des extraits sur le blog qui existait.

 

Seulement, cet espace, j’en ai fait depuis un vrai blog, où j’écris des articles quotidiens, parfois en rapport avec le roman pour lequel il a été écrit, parfois en rapport avec l’actualité, ou avec des évènements que je vis, parfois enfin il s’agit juste de mots que j’ai envie d’écrire et d’afficher. Cela ne laisse pas beaucoup de place pour cet autre roman que je continue d’écrire.

 

Alors, je me suis décidé à créer un autre blog qui sera organisé pour publier « crime passionnel » au fur et à mesure, quand je déciderai que les chapitres sont dans un état qui le permet. J’ai commencé par les deux premiers chapitres, même si je suis loin d’être satisfait de ces textes, mais il fallait bien commencer. Sans doute vais-je créer d’autres rubriques pour proposer aussi des textes isolés que j’ai envie de partager. Ce n’est pas que je sois convaincu de leur qualité, mais c’est ainsi, je ne veux plus les garder pour moi.

 

Souvent, je me dis que si j’avais eu internet il y a trente ans, j’aurais fait d’autres choix, j’aurais peut-être écouté quelques phrases écrites à quinze ans et que j’ai, comme l’homme que l’on suit dans « crime passionnel » oubliées pour succomber au mirage de ce que la société appelle la « réussite ».

 

Aujourd’hui, tout est différent. Je ne cherche rien en créant ce blog, en y proposant des textes. Si quelques uns prennent plaisir à lire les textes, ou simplement y trouvent un intérêt, cela me suffit. Je me contrefiche de la reconnaissance officielle, comme je me contrefiche des esprits grincheux qui diront que je ferais mieux de laisser tout cela dans un tiroir.

 

L’autre blog, celui du roman « addiction » m’a permis de découvrir des textes que j’aime, d’entretenir parfois avec leurs auteurs des relations épistolaires, de leur déclarer, mais c’est un cas isolé, mon amour. Mon amour pour leurs mots, bien sûr. Encore que… Les mots ne sont-ils pas l’expression de l’âme ? Dans la vie, on s’arrête sur un visage, sur un corps et on tombe amoureux d’une femme dont on ne sait rien. Ici, c’est l’âme qui est exposée. Au fond, pourquoi ne pas être amoureux aussi, d’une autre façon. Surtout en sachant que cet amour restera platonique et lointain.

 

Celui-ci, je n’en ferai pas une promotion effrénée, je ne rechercherai pas l’audience. A vrai dire, seuls devraient y arriver quelques curieux qui seront passés par l’autre, pour lequel je n’ai d’ailleurs pas trop fait de retape non plus mais enfin, il a quelques fidèles. C’est un peu idiot car c’est celui-ci qui devrait logiquement accueillir ce que j’écris chaque jour. Mais voilà, l’antériorité est à l’autre, je n’y peux rien. Je vais donc continuer de l’utiliser et j’y annoncerai la publication d’autres textes ici. Il n’est même pas impossible que je finisse par déménager « Addiction ». Rien n’est décidé.

 

Rien du tout ! Et si l’envie me prend de publier une recette de cuisine après un récit de voyage, qu’est ce qui va m’en empêcher ?

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3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 16:57

C'est l'ouverture pour ce blog!

 

Il est là pour accueillir des textes que j'écris. J'y mettrai peut-être aussi des articles au jour le jour mais j'ai déjà sur le blog créé pour un texte en particulier, "Addiction"

 

Dans un premier temps, le blog va être le lieu de publication d'un roman encore en cours d'écriture et dont le titre est "Crime passionnel". On trouvera sur la droite de l'écran la liste des chapitres proposés ici.

 

Ce texte est encore en cours d'écriture, cela veut dire qu'il va vivre, changer et je l'espère s'aléliorer. Il est très loin d'être prêt à être montré, cependant j'ai envie de l'exposer ainsi, tel qu'il est.

 

Et vogue la galère.

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